Nos magasins donnent la priorité aux produits bio locaux (- de 150 km du magasin).
Privilégier l’origine la plus proche, c’est diminuer l’empreinte écologique des produits, mais aussi en maîtriser la traçabilité. Et éviter les lasagnes à la viande de cheval (brrr).
Nous travaillons actuellement avec plus de 280 fournisseur.euse.s locaux.ales. La préférence va ensuite aux circuits les plus courts : origine Grand Ouest, origine France avec les filières Biocoop « paysan.ne.s associé.e.s », puis les pays limitrophes.
Les produits transportés par avion sont interdits.

La carte de nos fournisseurs locaux

Un.e « petit.e » fournisseur.se est un fournisseur.se direct.e employant au maximum 3 salarié.e.s permanent.e.s. Fournisseur.euse.s locaux.ales et petit.e.s fournisseur.euse.s sont souvent les mêmes.
Pourquoi privilégier les petit.e.s fournisseur.euse.s ? Pour soutenir un modèle d’agriculture bio paysanne et un modèle de production artisanal. Avec des entreprises à taille humaine.
« Trois petites fermes valent mieux qu’une grande » : c’est le modèle agricole que nous souhaitons soutenir.

L’agriculture paysanne expliquée aux urbains

Compte-tenu de la taille et du nombre de nos magasins, tous nos produits ne peuvent cependant pas venir, vous l’imaginez, de petits fournisseurs directs et locaux. Si la priorité leur est donnée, nous nous approvisionnons par ailleurs auprès de notre plate-forme d’achat Biocoop Grand-Ouest, qui travaille avec des groupements de producteurs et des transformateurs semi-industriels capables de fournir les magasins du réseau à une échelle régionale et nationale. Ceux-ci devant strictement répondre aux exigences qualitatives, sociales et écologiques du cahier des charges Biocoop.

Le cahier des charges européen de l’agriculture bio tolère un seuil de contamination de 0,9%, et donc la possible cohabitation de cultures OGM de plein champ, avec d’autres modes de cultures comme l’agriculture bio. Ce que Biocoop refuse.
Pourquoi ? Par principe de précaution quant aux effets des OGM sur l’environnement et sur notre santé, d’une part. Et pour une question d’autonomie des paysans dans la production libre et gratuite de leurs semences, un principe séculaire remis en cause par les sociétés qui commercialisent les semences OGM.
Afin de limiter les risques de présence d’OGM, les ingrédients provenant des matières premières non bio suivantes : le soja, le colza, le maïs, le riz, le coton, le lin, la moutarde, la papaye et le pollen, sont interdits dans les produits distribués par les magasins Biocoop.

En tant que distributeur de produits bio, nous sommes contrôlés au moins une fois par an sur le respect du Cahier des Charges (CE) n° 834/2007 par un organisme certificateur indépendant. Comme le sont les fournisseurs avec lesquels nous travaillons.

Biocoop ayant créé son propre Cahier des Charges, plus exigeant que le Cahier des Charges européen, les magasins du réseau sont également contrôlés par un organisme indépendant sur le respect du Cahier des Charges Biocoop. Histoire d’être alignés entre ce qu’on dit, et ce qu’on fait !

A ces contrôles s’ajoutent ceux de la DGCCRF (Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes), dans sa mission de surveillance du marché et de protection du consommateur.