Chez Scarabée, des centaines de kilos de fruits et légumes transitent par nos magasins chaque jour. Ils sont bons, ils sont locaux, ils sont bio. Mais ils ne sont pas immortels. Quand ils ne sont pas cuisinés par les client.es, qu’arrive-t-il aux fruits et légumes fatigués de nos étals ?
La lutte contre le gaspillage alimentaire fait partie de notre ADN. À l’heure où chaque citoyen doit disposer d’une solution de tri des biodéchets, chez Scarabée, on s’emploie à les réduire à la source. Sobriété, cuisine, valorisation énergétique, solidarité, voici comment Scarabée Biocoop participe à la lutte contre le gaspillage alimentaire.
Rien ne se perd, tout se transforme
Nos restaurants Pique-Prune sont les premiers « clients » des fruits et légumes flétris, tâchés, tapés, qui ne peuvent pas être vendus en magasin. Mais ce n’est pas parce qu’ils ne sont pas beaux qu’ils ne sont plus bons. Alors nos talentueux cuisiniers et cuisinières leur donnent une seconde vie en les transformant chaque jour en smoothie, jus frais, purées ou compotes… C’est ainsi que les pommes cabossées finissent en compote ultrafine – peau, pépins et trognon compris – ou que les épluchures de légumes deviennent bouillon savoureux. Même logique antigaspi pour les pains un peu rassis transformés en chapelure ou croûtons, ou pour les biscuits du rayon vrac brisés ou en miettes qui d’un coup de baguette magique (et d’un peu de métier quand même !) sont transformés en sablé pour un cheesecake.
Quand vous venez déguster chez Pique-Prune, vous participez à la lutte contre le gaspillage alimentaire ! Ce n’est pas formidable ?
Transformer nos biodéchets en ressources
Objectif : zéro déchet, rien de moins ! Alors on multiplie les astuces. En plus d’élaborer en cuisine des recettes à faible impact en termes de déchets, les restaurants proposent les entrées et desserts au poids, ce qui permet à chaque convive de manger selon son appétit et de réduire ainsi le gaspillage alimentaire. Malgré tout, à la fin du service, il reste toujours une petite quantité de biodéchets, qui peuvent nourrir les poules de nos agriculteurs partenaires préférés ou sont méthanisés pour produire de l’énergie. Faire de nos déchets une ressource, ça c’est une idée !
Don alimentaire, toujours solidaires !
Mais on a beau cuisiner les légumes moches, parfois il en reste quand même un peu. Alors comme on a l’esprit solidaire, nous travaillons chaque semaine avec des associations partenaires qui viennent en aide aux plus précaires. Cœurs résistants, La Cloche, Les Restos du cœur, Utopia 56, une épicerie sociale et deux Frigotroc de quartier récupèrent nos invendus pour les distribuer à leurs bénéficiaires. Parce que ce n’est pas parce qu’on est précaire qu’on n’a pas le droit à une alimentation de qualité.
Nourrir les équipes
Après le passage des équipes de restauration, après le passage des associations de solidarité, il nous reste encore parfois quelques fruits ou légumes abîmés mais encore bons à la consommation. Alors ils profitent à nos équipes des magasins présentes le soir lors de la fermeture qui peuvent se répartir les légumes abandonnés. Et leur offrir une belle fin de vie.