Après plusieurs tentatives d’ajustements pour maintenir son activité et la rendre pérenne, le snack Pique-Prune de la rue Jules Simon fermera ses portes le 25 juin prochain. Entretien avec Mélanie Bompoil, membre du Directoire et coordinatrice Pique-Prune.
Pourquoi fermer le snack de la rue Jules Simon ?
Le snack a ouvert en 2015 : c’était un beau projet né du souhait des salariés, formulé pour les 30 ans de la coopérative. A ses débuts, le snack peinait quelques peu, mais nous n’étions pas inquiets, il fallait laisser le temps à l’activité de s’installer. Mais dès la fin de l’exercice 2018, soit 3 ans après l’ouverture, le Directoire s’est inquiété de la rentabilité du snack. Au même moment, le Conseil de Surveillance nous interpellait sur la pertinence de ce site.
Nous avons alors demandé un audit extérieur qui a abouti à une adaptation de l’offre et une réorganisation du snack. Il faut dire que le snack pâtit de plusieurs choses : un loyer, forcément élevé, en centre-ville ; une configuration des locaux et de la cuisine qui nécessite une personne de plus, par rapport au snack Jacques Cartier par exemple. Tout cela joue forcément sur la viabilité du site. Malgré nos efforts, en 6 ans, nous n’avons pas trouvé l’équilibre.
Ce n’était pas de gaité de cœur, mais en fin d’année dernière, nous avons donc finalement signé un mandat pour céder le fond de commerce du snack. Un compromis de vente a été signé toute fin avril pour une fermeture au 25 juin.
Que va-il se passer pour les membres de l’équipe ?
L’équipe était composée de quatre personnes. Nous nous sommes engagés à maintenir leurs emplois au sein de la coopérative, soit au sein des autres restaurants et snacks, soit au sein des magasins ; nous proposons à chacun un accompagnement personnalisé.