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Kassandra, nous l’avons rencontrée

Magasin bio rennes
Les habitués du magasin de Jacques Cartier l’ont déjà remarquée ! Une nouvelle recrue vient d’arriver : après une alternance et des remplacements chez Scarabée, Kassandra, 25 ans, vient d’être embauchée. Combative, pétillante et engagée, nous l’avons rencontrée.
Kassandra, comment es-tu arrivée chez Scarabée ?

J’ai débarqué de la campagne bretonne il y a bientôt 4 ans pour une formation professionnelle d’employé.e de commerce à Rennes. J’avoue avoir été totalement déboussolée en arrivant ici, j’ai mis du temps à m’adapter, mais maintenant j’adore, je fais tout à vélo, et je me suis inscrite à des cours d’impro et de boxe anglaise.
Scarabée, j’y suis arrivée par pur hasard : lors de ma formation, j’ai dû réaliser des enquêtes métier, et j’ai interviewé la coopérative. À l’époque j’avais été très intriguée par un fonctionnement qui paraissait vraiment différent, la bio était aussi en plein boum, tout le monde en parlait… Du coup, quand j’ai intégré une licence en management en alternance, je me suis dit : GO, je postule. Et ça a marché, j’ai travaillé un an à Cesson-Sévigné en parallèle de mes études.

Qu’as-tu appris lors de cette première immersion ?

J’ai été formée par Elodie d’abord en magasin, j’ai travaillé sur tous les rayons, puis, j’ai eu peu à peu des petites missions de management : faire les plannings, faire la synchro, c’est la petite réunion du matin où l’on échange sur les événements à venir, l’état des troupes, tel ou tel fournisseur, les chiffres. Un exercice impressionnant, surtout que l’on peut aussi échanger sur le côté perso… Mais j’ai appris à bien observer l’équipe, à cerner les personnalités pour savoir comment me comporter… Peut-être que mes cours d’impro aussi m’ont aidée ?

Alors, une fois à l’intérieur ? Pense-tu toujours que Scarabée fait figure d’OVNI ?

(Rires) Ce qui est sûr c’est qu’après mon alternance, je n’ai pas eu envie de partir voir ailleurs. Il y a ici des valeurs profondes et réelles, j’aime le projet. On travaille chaque jour à réduire nos déchets, dès que l’on peut on réemploie, il y a aussi ce lien très fort avec nos producteurs, des agriculteurs, des apiculteurs avec qui on travaille au quotidien et cet attachement à la charte : respecter la saisonnalité des produits, réduire son impact carbone…
Je ressens aussi un système de management différent, on nous demande notre avis, on établit nos propres règles de vie communes et en cas de problème on réfléchit ensemble à comment l’améliorer. Je n’ai pas non plus le sentiment d’être stressée, si je fais une erreur, on va plutôt chercher ensemble pourquoi je l’ai faite et comment ne plus la refaire. On a aussi une grande autonomie, on sait ce qu’on a à faire et on nous fait confiance. À aucun moment je ne vais aller chercher mon ou ma responsable pour lui demander : je fais quoi maintenant ?

Ton boulot a-t-il changé ta manière de consommer ?

Totalement ! Il ne me viendrait plus à l’idée d’aller au supermarché pour m’acheter un pot de pâte à tartiner. Je suis très vrac maintenant. Ce sont des choses toutes bêtes, mais tant que l’on est dans le moov’, on ne se rend pas compte ! Ce boulot attise aussi ma curiosité : je pose beaucoup de questions à mes collègues sur la provenance, les saisons… Ce qui m’aide ensuite à répondre aux clients !

Tu le sais, Scarabée fêtera en septembre ses 40 ans. C’est quoi, selon toi son secret de longévité ?

De ne pas baisser les bras, de lutter, toujours lutter, se poser des questions et d’essayer.

 


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