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Quel scarabée voulez-vous voir grandir ?

S’associer au travail mené par la Société Coopérative d’Intérêt Collectif de Scarabée, c’est développer ses supers pouvoirs de militant.e et soutenir un projet d’avenir vertueux… pour toutes et tous, celui porté par Scarabée.

La SCIC, pour « Société Coopérative d’Intérêt Collectif », a vu le jour il y a un deux ans, le 25 novembre 2021, à Scarabée. Cette nouvelle structure de gouvernance doit permettre d’ajouter encore plus de coopération dans notre fonctionnement en associant, au sein du Conseil de surveillance et des associé.e.s, salarié.es, fournisseurs et fournisseuses, partenaires publics et privés, consommateurs et consommatrices déjà présent.e.s.

Oui mais voilà, depuis deux ans, les problèmes économiques ont bouleversé le paysage de Scarabée et compliqué le développement de notre vie politique.

« Aujourd’hui, nous sommes plus sereins et nous pouvons à nouveau nous engager dans un travail sur le long terme », explique Hugo Mouraret, membre du directoire.

« Quelles orientations pour Scarabée dans 10, 15, 20 ans ? Quels axes de travail mettre en œuvre ? Quelle stratégie à long terme ?»… Voilà quelques-unes des questions qui ont été posées lors d’une première soirée organisée le 10 octobre dernier et à laquelle participait une quinzaine d’associé.e.s militants.

Neutralité carbone

Parmi les thèmes abordés, celui de la neutralité carbone. Scarabée fait déjà beaucoup pour que ses produits, ses services et ses magasins soient le plus respectueux possible de l’environnement. Mais il reste encore du pain sur la planche. Quelle gestion et utilisation des fluides (gaz, électricité, eau) pouvons-nous mettre en place dans les magasins pour limiter notre impact ? Quel mode de production chez nos fournisseurs et fournisseuses ? Quels sont les moyens de déplacements de nos fournisseurs et fournisseuses, client.e.s et salarié.e.s ?

« Du côté des références proposées, on peut aussi s’interroger sur la pertinence de continuer à vendre certains produits comme l’avocat, par exemple, très gourmand en eau, poursuit Hugo Mouraret. Sera-t-il retiré des rayons comme l’ont été le foie gras il y a quinze ans ou l’eau en bouteille plus récemment ? »

Toutes les études le montrent, la consommation a beaucoup évoluée ces vingt dernières années. Les repas sont moins carnés, plus végétaux. C’est le moment de se mettre à table pour répondre aux attentes de nos clients et les accompagner vers une alimentation plus vertueuse encore, attachée aux bonnes pratiques, moins carbonée et plus végétale.

Ancrés dans le territoire

Les animations, conférences, débats et partenariats ont, du fait de nos difficultés financières et du départ des salariés qui en avaient la charge, été plus ou moins laissés en jachère ces derniers mois. Comment peut-on renouer des liens avec nos partenaires historiques, les entreprises qui nous ressemblent, les collectivités locales. De quelle façon les associés pourraient-ils prendre le relais, s’investir et se charger de mettre en place des actions de sensibilisation. Comment aider le public à poursuivre la mise en œuvre d’une autre manière de consommer : Bio, de saison, locale, zéro déchet…

Scarabée, quel employeur ?

On l’a vu lors des confinements Covid, les salariés, tous secteurs confondus, ont pris le temps de s’interroger sur leur rapport au travail et la satisfaction qu’ils pouvaient en retirer. S’en est suivi une vague de démissions ou, pour le moins, une instabilité du marché de l’emploi, certains métiers se retrouvant en tension. « Il nous semble que c’est le bon moment pour se poser la question : comment devenir le meilleur employeur de Rennes ! Comment garantir un bon équilibre vie professionnelle vie personnelle aux 170 salariés de Scarabée. Comment fédérer et fidéliser de nouveaux collaborateurs. Quelles formations mettre en place, pour qui et pourquoi. Le moment de s’interroger sur nos conditions de travail, nos perspectives d’évolution au sein de l’entreprise… » Autant d’axes de travail à développer. D’autant plus qu’en raison des difficultés économiques que vous connaissez, le directoire a dû prendre des décisions qui impactaient directement des avantages des salarié.e.s (quelques avantages salariés, comme les cours de yoga et les massages hama assis, historiquement proposés une fois par semaine aux salariés, ainsi que la prise en charge partielle des coûts de crèche Babilou, ont été supprimés, le reste des avantages n’ayant pas été touché). Il est de notre devoir, aujourd’hui, de réfléchir à la façon de les remettre en place et/ou de les faire évoluer dans l’intérêt de tous.

Les associé.es présent.es au sein de la SCIC, actuellement 41 personnes, dont 8 salarié.es, sont consommateurs et consommatrices, salarié.e.s, fournisseurs et fournisseuses, mais aussi membres de sociétés partenaires, acteurs locaux de l’ESS (Économie Sociale et Solidaire)… Leurs intérêts divergent parfois mais pas leur envie de mettre en place un modèle de gouvernance engagée et militante, respectueux de la planète, pertinent et cohérent pour tous. Un premier retour sur ce travail a été fait fin novembre. Une prochaine rencontre est prévue le mardi 16 janvier qui devra définir plus précisément de quelle façon et à quelle fréquence, les futures rencontres seront organisées.

 

 

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