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Pourquoi ne peut-on pas venir avec ses propres bouteilles pour la lessive, l'huile, etc... et être obligé d'acheter vos contenants ? C'est de la vente forcée, non ? Merci de votre retour. (09/2019)
En préambule, il est important que vous sachiez que nous ne faisons pas de bénéfices sur les contenants réutilisables que nous vendons sur le vrac liquide alimentaire comme non-alimentaire.
Pour les produits en vrac lessiviels et d’hygiène (non-alimentaires) : il n’est pas possible de vous proposer d’utiliser vos propres contenants pour une question légale.
Sur les flacons vendus en magasins pour chaque référence de vrac lessiviel ou d’hygiène figure la liste des ingrédients du produit correspondant. La loi oblige à indiquer la composition exacte du produit, les pictogrammes de sécurité, sur les flacons du vrac non-alimentaire. Ces indications peuvent servir aux secours en cas d’accident (empoisonnement par exemple). Cela comprend beaucoup d’informations qui ne peuvent pas passer sur une simple étiquette à coller. Utiliser ses propres contenants restera donc proscrit sur ce rayon, car sinon : nous serions hors la loi. Rappelons que les contenants vendus pour le vrac non-alimentaire sont réutilisables, que vous pouvez les conserver vraiment longtemps.
Pour le vrac liquide alimentaire (huiles, vinaigres) : il est désormais possible d’amener votre propre bouteille.
A l’origine, nous nous fournissions en bouteilles réutilisables auprès du prestataire qui a créé le distributeur de vrac liquide car la tare, au moment de la pesée, était paramétrée en fonction du poids des bouteilles qu’ils nous livraient. Depuis, les équipes qui travaillent sur les innovations du rayon vrac à Biocoop Scarabée ont fait en sorte qu’il soit désormais possible, à la pesée, de préciser le type de contenant utilisé (bouteille plastique ou verre), ce qui vous permet d’utiliser vos propres contenants. Il faut juste que ce soit une bouteille, par contre, car les pistolets des distributeurs ne peuvent fonctionner qu’avec une embouchure de bouteille.
Concernant le vrac-eau : vous n’avez jusqu’ici pas la possibilité d’utiliser vos contenants, les distributeurs sont eux aussi paramétrés en fonction des bouteilles fournies par notre prestataire H2Origine. Mais une réflexion est en cours avec notre fournisseur pour élargir cette possibilité.
Vous trouverez en copie deux liens vers de longs articles que nous avons récemment consacré au vrac à Biocoop Scarabée :
https://scarabee-biocoop.fr/actualites-bio/zorro-dechet-a-la-pointe-du-vrac
https://scarabee-biocoop.fr/actualites-bio/vrac-ce-qui-gratte-encore
Je voulais acheter du fromage à raclette ; une employée m'a répondu que ce n'était pas la saison. Autant les légumes je comprends mais le fromage ? Pouvez vous m'expliquer?
Effectivement, il y a une saisonnalité pour le fromage bio. Mais elle concerne, normalement, les fromages de chèvre et de brebis ; le lait est plus abondant au printemps du fait des naissances concentrées en fin d’hiver. En élevage non bio, pour avoir une production de lait toute l’année, les chaleurs sont décalées grâce à des hormones de synthèse.
En ce qui concerne le fromage à raclette : sa saisonnalité n’est pas liée à des impératifs de production, mais plus à des habitudes de consommation ; nos fournisseurs ne nous proposent d’ailleurs pas de fromage à raclette pendant cette période de printemps-été ; ce qui fait que nous ne pouvons pas en proposer.
Deux alternatives cependant mentionnées par nos collègues de la plate-forme Biocoop : le fondant de brebis, au service arrière, présent à l’année (la désignation raclette est réservé au lait de vache, c’est la raison pour laquelle le fournisseur la nomme fondant) et le Morbier, qui est aussi un fromage utilisé pour la raclette.
" Depuis quelque temps je me vois refuser les tickets restaurant à la caisses de magasins. (...). Le problème est que l'on se ne sait pas vraiment quels produits sont éligibles ou pas. (...) A part les fruits et légumes frais cela n'est pas très clair...."
Voici la liste sur laquelle s’appuient nos magasins, qui est la liste éditée par la Commission Nationale des Titres Restaurant.
Produits frais :
- Charcuterie
- Desserts laitiers
- Fromages -Yaourts
- Fruits et légumes
- Lait
- Plats préparés
- Poisson transformé frais
- Salades composées
- Snacking
- Tartes salées–quiches-pizzas
- Traiteur
- Viandes préparées prêtes à cuire
- Viande transformée fraîche
Epicerie salée :
- Conserves
- Plats préparés
- Poisson transformé
- Viandes préparées prêtes à cuire
- Viande transformée
- Boulangerie hors viennoiseries
Epicerie sucrée :
- Boulangerie hors viennoiseries
Surgelés :
- Plats préparés
- Poisson transformé surgelé
- Snacking
- Surgelés hors desserts et glaces-sorbets
- Tartes salées –quiches -pizzas
- Viandes préparées prêtes à cuire
- Viande transformée surgelée
Boissons :
- Eaux plates et gazeuses
- Jus de fruits et boissons non alcoolisées
Non-éligibles :
- Poissons /viandes non tranformés dans tous les rayons
- Produits «en nombre»
- Glaces –sorbets
- Viennoiseries et autres desserts non à base de produits laitiers
- Boissons alcoolisées
- Pâtes, riz, féculents et autres produits de base vendus au rayon épicerie
- Tout produit non alimentaire
Bonjour. Vous dites «c'est pas de saison, c'est pas en rayon». Mais pourtant vous faites venir tout un tas de chose de bien loin. Pourquoi ne pas inciter plutôt à consommer des fruits de nos jardin ?
» Bonjour. Vous dites « c’est pas de saison, c’est pas en rayon ». Pour des raisons économiques et écologiques, je suppose. La distance parcourue par les aliments, par exemple. Mais pourtant vous faites venir tout un tas de chose de bien loin: Chocolat, Bananes, etc… 85% des bananes vendues en France prennent l’avion, et le reste n’est pas beaucoup plus écologique. Réussissez-vous à en trouver des produites en France Métropolitaine? (parce que même produites en Guadeloupe, ça prend souvent l’avion…). Pourquoi ne pas inciter plutôt à consommer des fruits de nos jardin ? «
Bonjour,
Oui, à côté des produits qui peuvent être produits localement, nous proposons des produits exotiques. Tout simplement parce que certains font désormais partie du quotidien de la majeure partie de nos clients et de nos adhérents : bananes, café, cacao. Si nous sommes très attachés à faire du commerce autrement (payer le juste prix aux fournisseurs, proposer des produits issus des circuits les plus courts possible, respecter la saisonnalité), nous ne voulons pas non plus vivre en dehors de notre époque. Et nous pensons que l’on peut être bio-militant et amateur de café ou de chocolat…
Par contre, les produits exotiques que nous proposons présentent la spécificité de ne pas être transportés par avion (un engagement de Biocoop) ; et d’être issus de filières de commerce équitables, en plus d’être bio.
Nous sommes dans une recherche de juste milieu. Entre le souhait d’être ouvert sur notre époque et ses modes de consommation, et le fait d’être exigeants sur nos approvisionnements. Dans nos magasins, nous souhaitons pouvoir accueillir les ceintures blanches de la bio, qui découvrent, que nous essayons le mieux possible d’accompagner ; aussi bien que les ceintures noires, qui sont engagées depuis longtemps dans une alimentation, et plus globalement, un mode de vie alternatif et citoyen. Voilà, en quelques lignes, notre philosophie…
Pourquoi il n'y a pas davantage de choix pour les produits cosmétiques dans vos magasins ?
Le cahier des charges Biocoop impose un ratio entre la proportion de produits non-alimentaires, et celle de produits alimentaires. Le projet fondateur du réseau Biocoop étant de développer l’agriculture bio, pas de devenir des magasins de cosmétiques et de compléments alimentaires, ce ratio est de 80% pour la partie alimentaire, et de 20% pour la partie non-alimentaire.
J'achète régulièrement des produits dans votre magasin et je me demandais si vous acceptiez les tickets restaurants ?
Oui, si il y a des produits frais dans vos achats (fruits et légumes, ou pain, ou autres produits du rayon frais en libre service), et à raison de 2 tickets par passage en caisse.
J'ai été navrée de constater que certains de vos produits (céréales) contiennent de l'huile de palme…
J’ai été navrée de constater que certains de vos produits (céréales) contiennent de l’huile de palme.
En utilisant de l’huile de palme, vous participez à la déforestation dans les pays tropicaux producteurs, avec des conséquences catastrophiques sur la biodiversité.
Depuis plusieurs années, les media dénoncent le désastre humain et écologique qu’il y a derrière l’exploitation de l’huile de palme en Indonésie. Biocoop a été sans doute le premier réseau de distribution en France à se pencher sur cette question et à chercher une autre filière d’approvisionnement, respectueuse de l’environnement et des producteurs.
L’huile de palme utilisée dans les produits Biocoop n’est pas issue de la filière Indonésienne, tant décriée, et à juste titre, mais essentiellement de Colombie.
La production mondiale d’huile de palme biologique (12 000 tonnes par an) est nettement moins importante que la production mondiale conventionnelle (43 millions de tonnes par an). Seuls 4 à 5 projets de plantations de palme bio existent actuellement comme c’est le cas au Ghana et en Colombie où sont pris en compte les enjeux socio-économiques de ces pays ainsi que la durabilité des ressources (économie d’eau, soutien à la biodiversité locale, production de compost en Colombie, création de corridors entre les massifs forestiers pour la faune autochtone au Ghana). Les productions conventionnelles, quant à elles, proviennent essentiellement d’Asie où les palmeraies sont, pour partie, responsables de la déforestation de forêts primaires ainsi que de leur faune mais également du mode vie des autochtones. De plus, en ce qui concerne la culture de palmeraies, la filière bio, s’est engagée dans la RSPO (Table ronde sur la production durable d’huile de palme).
Il s’agit d’une association à but non-lucratif, créée en 2004 et réunissant les membres de 7 secteurs de l’industrie de l’huile de palme (producteurs, transformateurs et négociants, industrie, banque et détaillant, ONG environnement/nature et ONG social) dans le but de promouvoir le développement et l’utilisation d’huile de palme « durable ». Cette table ronde a été mise en place afin d’établir des normes mondiales en termes d’éthique et d’écologie pour la production d’huile de palme.
Il y a donc une manière non-destructrice, et au contraire, constructive, écologiquement, socialement, économiquement, de produire de l’huile de palme.
L’intérêt de cette huile, sur le plan de la fabrication, est qu’elle se conserve particulièrement bien, ce qui est très intéressant pour la fabrication des biscuits. Sur le plan nutritionnel, c’est vrai qu’il s’agit d’un acide gras saturé. Le tout est de ne pas en abuser, et de respecter un équilibre entre acides gras saturés, mono-insaturés, et poly-insaturés. Mais pas, selon nous, de bannir un aliment de nos rayons. A l’exemple du soja, en petite quantité, c’est un aliment très intéressant, si il devient par contre le seul apport protéïnique, on n’est plus dans l’équilibre. Cet équilibre est, pour nous, dans la diversité, avant tout. En restant, dans les magasins Biocoop, à des années lumière de l’utilisation massive de l’huile de palme telle qu’elle est faite dans l’industrie agro-alimentaire, où on la retrouve dans quasiment tous les produits transformés : biscuits, viennoiseries, pains de mie, plats préparés….