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Bonjour Nicole !

« Participer au projet Scarabée depuis l’intérieur… Cela me tentait ! »

Nicole Dartois est une fidèle consommatrice et présidente du conseil de surveillance de la SCIC issu du collège consommateurs. C’est l’histoire d’un engagement qui a poussé, poussé…

Depuis combien de temps fréquentez-vous les magasins Scarabée ?

Presque 30 ans ! Depuis 1996 exactement. Quand nous sommes arrivés à Rennes en 1975, il n’y avait que quelques magasins indépendants bio où je faisais mes courses. La Vie Claire, Chez Norbert (rue de Paris), chez Alexis rue de Vern. J’allais aussi beaucoup sur les marchés. Puis, mon questionnement s’est précisé sur la qualité du bio que j’achetais et sur les structures
commerciales dans lesquelles je faisais mes courses, si bien que la forme juridique, sous forme de coopérative, de Scarabée m’a attirée. Ça me semblait être le bon compromis, un gage de respect à la fois pour le consommateur, les salariés, mais aussi les producteurs. J’ai donc commencé à faire mes courses boulevard Voltaire en 1996, et j’ai rapidement pris ma carte de sociétaire.

Visiblement, vous restez fidèle à l’enseigne…Pour quelles raisons ?

J’ai, avant tout, une grande confiance dans les produits qui me sont proposés. J’ai le sentiment, que, modestement, je participe à protéger la nature en consommant de cette manière-là. C’est aussi une façon concrète de soutenir les producteurs bio, acheter chez Scarabée, c’est permettre à des agriculteurs qui croient en la bio d’avoir des débouchés pour leurs produits, donc de soutenir une filière locale en laquelle je crois. Les rayons, ici me rappellent les
saisons, on ne trouve pas tout, tout le temps, et c’est tant mieux ! Il y a évidemment aussi,
un côté humain majeur, depuis le temps que je fais mes courses à Cesson… c’est un
peu comme si j’étais chez moi ! La taille, humaine, me convient et le contact avec les salariés est agréable. J’ai toujours la possibilité de m’informer quand je me pose des questions.

Vous avez souhaité aller encore plus loin et ne plus vous cantonner au rôle de « simple » consommatrice.

Lorsque je travaillais, mon activité professionnelle ne me laissait pas assez de temps pour m’investir de façon importante dans la  coopérative. La retraite m’a permis de sauter le pas ! C’est Fréderic Kervern qui était alors président du conseil de surveillance qui m’a sollicitée pour participer au conseil de surveillance de la coopérative ; tout d’abord comme observatrice. Pouvoir participer au projet Scarabée de l’intérieur… J’avoue que cela me tentait ! J’ai donc candidaté et ai été élue en 2016.

Dans ce rôle au conseil de surveillance, j’ai également participé à la transformation de la coopérative en SCIC. J’ai eu la chance de participer au comité de pilotage pendant 18 à 20 mois pour la réalisation et la mise en musique de cette nouvelle forme de coopération. Ça a été très riche : nous avons eu des moments d’échanges collectifs forts, de belles confrontations d’idées et, au bout, l’aboutissement de projets.

Comment décririez-vous votre implication dans le conseil de surveillance de la SCIC ?

En ce qui me concerne, cela représente un réel investissement personnel. C’est un projet en lequel je crois : la bio pour tous, la défense de la biodiversité, de notre environnement, du vivant sous toutes ses formes !

Au moment du passage en SCIC, j’ai souhaité m’investir dans le conseil de surveillance nouvelle formule, comme j’avais participé au comité de pilotage, j’étais très intéressée par ce nouvel environnement. Sachant que, la volonté des consommateurs, en votant ce passage de SCIC a été de facto de partager leurs pouvoirs avec les autres partenaires (salariés, producteurs… ). Dans le conseil de surveillance tel qu’il se doit d’être construit, celui des consommateurs est là pour veiller au respect des besoins des consommateurs, il se doit aussi d’être à l’écoute des autres collèges. Le projet Scarabée que nous allons devoir définir collectivement devra être le reflet de la SCIC : Société coopérative d’intérêt collectif. Les décisions, les implications de chacun, dans le projet, se feront dans l’esprit d’un consensus de partage de collaboration.


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