Fin novembre, Biocoop Scarabée lance la phase-test d’un nouveau service de commande en ligne Click and collect. Rencontre avec Hugo Mouraret, qui pilote le projet.
Hugo, dans quel but a été pensé ce nouveau service ?
Le but est d’offrir un nouveau service à ceux qui en ont besoin. C’était une volonté de Biocoop et de nos magasins de répondre à la demande d’un certain nombre de consommateurs, et de coller à la réalité de la distribution, aujourd’hui.
D’où vient l’initiative ?
Il y avait de nombreuses initiatives à travers la France, et une réflexion, également, du réseau. Plutôt que de créer 25 sites e-commerce, mieux valait créer une seule plate-forme en ligne. Biocoop a réuni des professionnels du secteur et des magasins-sociétaires, pour travailler ensemble sur le projet. Nous faisons partie des 30 magasins qui vont tester le service, à partir de fin novembre ; avant une étape de retours d’expérience, et un déploiement national.
Comment ça va se passer, concrètement ?
Il y aura un seul et unique site pour passer commande : le site www.bio.coop. Les utilisateurs choisiront un point de vente, qui est le point de retrait du colis. Car il s’agit pour le moment d’un service « click and collect », où il faut venir chercher sa commande. Dans un deuxième temps, certains magasins sociétaires choisiront peut-être de mettre en place un service de livraison.
Où sera le point de retrait, pour Biocoop Scarabée ?
Au magasin de Cleunay, pour le moment. Le but étant qu’on puisse par la suite récupérer son colis commandé en ligne dans tous nos magasins.
Quelle sera l’offre ?
Le catalogue proposé est composé d’un tronc commun de produits Biocoop, plus du vrac. A terme, on voudrait y référencer nos produits locaux et avoir la main sur la création des fiches-produits du catalogue. Il faut souligner qu’il n’y aura pas de surcoût pour les clients : les prix seront identiques aux prix en magasins.
Le click & collect est une première étape dans la démarche digitale de Biocoop, qui a le souhait de se déployer sur ce canal, tout en respectant ses valeurs. Il faut insister sur le fait que le démarrage, fin novembre, est vraiment celui d’une phase de test, avec les dysfonctionnements que cela pourra impliquer. Il ne s’agira pas encore, à ce stade, d’un service complètement opérationnel.
Nous devrons faire un retour d’expérience à Biocoop, comme nous invitons nos clients et sociétaires qui testeront ce service à nous faire un retour (page contact de notre site internet).