En 1983, une quarantaine de personnes, consommateur.rice.s, producteur.rice.s, militant.e.s, se regroupaient pour créer Scarabée. Leur but était de développer une bio paysanne, locale et accessible, dans un esprit d’équité et de coopération, tout en travaillant à sa reconnaissance.
En 1993, Scarabée devenait une SA Coopérative de consommation ; tout en se professionnalisant, la coopérative s’ouvrait aux client.e.s non sociétaires. 37 ans après sa fondation, Scarabée garde le même objectif et s’investit tous les jours pour une bio exigeante, engagée, militante.
Depuis ses débuts, la force de notre coopérative repose sur l’association de nombreuses parties prenantes :
• les consommateur.rice.s : 58 000 aujourd’hui, qui assurent la pérennité du projet par leurs achats ;
• les salarié.e.s : plus de 260 en 2020, qui font vivre le projet par leur travail et leur implication ;
• les producteur.rice.s et fournisseur.euse.s du territoire, plus de 200 à ce jour, qui sont pleinement intégré.e.s dans le projet et développent la bio localement ;
• et nos partenaires, qui nous accompagnent dans le développement de Scarabée et dans la création de projets en lien avec nos valeurs, dans et en dehors de nos murs.
Scarabée est un projet fait de partenariats multiples. Cependant, en tant que « coopérative de consommateur.rice.s » la possibilité de devenir sociétaire, d’être représenté.e au sein du Conseil de surveillance et de voter pour les grandes orientations stratégiques de la coopérative est réservée aux client.e.s.
Le constat est donc simple : beaucoup de parties prenantes du projet ne sont pas représentées dans la gouvernance actuelle.
C’est dans ce contexte que le Directoire et le Conseil de surveillance ont réfléchi à la manière d’impliquer les différent.e.s acteur.rice.s du projet Scarabée dans notre gouvernance. Après étude, ils se sont tournés vers le statut SCIC (Société Coopérative d’Intérêt Collectif), créé au début des années 2000.
Au-delà de l’évolution des statuts, un passage en SCIC renforcerait le projet Scarabée.
• Parce qu’enrichir le Conseil de surveillance, c’est lui assurer une pluralité des points de vue et lui donner plus de poids pour développer collectivement les valeurs de la bio.
• Parce que la SCIC intègre dans ses statuts la notion d’utilité sociale de l’entreprise. Elle va plus loin que l’agrément ESUS (qui reconnaît les Entreprises Solidaires d’Utilité Sociale, comme Scarabée) en définissant légalement l’engagement de la société, et en garantissant une révision coopérative obligatoire tous les 5 ans, assurance de l’éthique et de la pérennité du projet.
• Parce que des actrices et des acteurs locaux engagé.e.s dans la gouvernance de Scarabée, c’est un moyen concret de renforcer l’ancrage territorial de notre projet et de donner un coup d’accélérateur au développement de l’agriculture bio paysanne et solidaire
sur notre territoire.
SOCIÉTÉ
Une entreprise dont au moins 57,5% du résultat est mis en réserve impartageable, pour assurer la pérennité de la structure et le co-financement de nouveaux projets. à Scarabée 100% du résultat sera mis en réserve impartageable !
COOPÉRATIVE
Où les différentes entités impliquées dans la vie de l’entreprise participent aux grandes prises de décisions (comme les orientations principales de l’entreprise, les nominations des membres du Conseil de surveillance, l’approbation des comptes, la répartition du résultat, etc.).
Où chacun.e a son mot à dire : 1 personne = 1 voix au sein de son collège en Assemblée Générale.
D’INTÉRÊT COLLECTIF
… et d’utilité sociale ! Les sociétaires se retrouvent autour d’un projet commun d’utilité sociale. A Scarabée : développer une
agriculture bio, locale et paysanne, à taille humaine. Dans un esprit de solidarité, où chaque acteur.rice du projet peut vivre dignement de son activité.
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