Chez Scarabée, nous avons à cœur de placer les femmes à la place qui est leur due : à égalité des hommes. À l’occasion du 8 mars, Journée internationale des droits des femmes, coup de projecteur sur nos actions pour les salariées.
Scarabée, c’est 170 salarié.es. On n’est pas peu fière de dire que notre coopérative compte exactement autant d’hommes que de femmes. Soyons honnête, ce n’est pas précisément une volonté de notre part, car en matière de recrutement, la discrimination suivant le genre est tout à fait proscrite. Mais ce que l’on peut affirmer haut et fort, c’est que depuis 40 ans, la coopérative est guidée par la volonté de défendre l’égalité entre les femmes et les hommes par tous les moyens disponibles. Disons que cela fait partie de notre ADN.
Égalité de rémunération entre les femmes et les hommes, lutte contre les violences sexistes et sexuelles, politique de santé menstruelle, tous les moyens sont bons pour veiller à ce que la place faite aux femmes ne soit pas juste dans le discours mais prenne corps en actions concrètes années après années.
La santé menstruelle : un sujet qui n’est plus tabou
Depuis 2024, Scarabée déploie sa politique en faveur de la santé menstruelle. Désormais, chaque personne qui a des règles se voit proposer une coupe ou une culotte menstruelle dès son arrivée dans l’entreprise. Des serviettes et tampons hygiéniques sont également mis à disposition.
Au-delà de ces dispositions de confort élémentaire et de lutte contre la précarité menstruelle, Scarabée n’a pas attendu l’adoption d’une loi pour mettre en œuvre le congé menstruel. Initiée par la présidente du directoire, à la tête de la coopérative depuis 24 ans, et mise en œuvre par la responsable des ressources humaines, cette disposition qui s’adapte à la réalité de la moitié des salarié.es de la coopérative fait encore figure d’innovation. Chez Scarabée nous assumons d’être pionniers, nous le revendiquons même. Car il s’agit bien d’ouvrir des brèches pour générer des pratiques favorables à la santé menstruelle en montrant que c’est possible ! Nous rêvons qu’un jour toutes les entreprises offrent à leurs salariées souffrant de dysménorrhée la possibilité de bénéficier d’un congé menstruel comme c’est déjà le cas en Espagne.
Aujourd’hui chez Scarabée, toute personne souffrant d’endométriose peut prétendre à une journée de congé par cycle. Si cela représente certes un coût financier et une gymnastique en termes d’organisation du travail, la santé des femmes est primordiale. Le congé menstruel est le reflet d’un véritable choix politique, en conscience.
Règles partagées
Et parce que les règles, ça ne concerne pas que les femmes, la coopérative a décidé de former toutes et tous ses salarié.es. Pour lutter contre le tabou des règles et mettre les salarié.es sur un pied d’égalité, en 2024, ils et elles participeront tou.tes à un atelier de sensibilisation sur les règles et la santé menstruelle avec la complicité de l’association Règles élémentaires. L’occasion de partager les représentations, lever les tabous, et aussi pourquoi pas d’inventer collectivement de nouveaux outils pour visibiliser les enjeux liés aux règles.
Harcèlement sexiste et sexuel : tolérance zéro
Veiller au quotidien à l’égalité entre toutes les personnes qui travaillent pour Scarabée, c’est aussi lutter contre les violences sexistes et sexuelles. Faire en sorte que chacun.e intègre la culture de l’égalité et du consentement, telle est la mission que se donne notre responsable des ressources humaines. Formée sur ces questions, elle informe en continu et accueille la parole des personnes qui pourraient être victimes de tels agissements. S’il arrivait que des violences à caractères sexistes ou sexuelles soient dénoncées, elles seraient alors qualifiées et sanctionnées. Avant d’en arriver là, elle apporte un soin tout particulier à créer un environnement de travail où les petites phrases sexistes du genre « il ne faut pas te parler aujourd’hui, tu as tes règles ou quoi ? » n’existent plus.
Scarabée, bonne élève en matière d’égalité de rémunération
Depuis 2018, chaque entreprise doit publier son index d’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes. Calculé grâce à quatre indicateurs, cet index évalue l’entreprise sur l’écart de rémunération, l’écart dans les augmentations annuelles, les augmentations au retour du congé maternité et la présence de femmes parmi les plus gros salaires de l’entreprise.
Avec un score de 99 sur 100, 11 points au-dessus de la moyenne des entreprises françaises, Scarabée fait figure de bonne élève. Le point manquant ? Il est dû au fait que chez Scarabée, les jeunes femmes qui débutent sont plus nombreuses que les jeunes hommes.
Si Scarabée met l’égalité entre les femmes et les hommes au cœur de ses préoccupation, ne nous reposons pas sur nos lauriers, nous avons conscience que les droits des femmes sont un combat permanent que l’on mène chaque jour et dans toutes les dimensions de notre activité.