Petit manuel pour un goûter ultra stylé mais pas (trop) transformé !

Chez Scarabée, on est ultra motivés, ultra engagés, par contre on n’aime pas l’ultra transformé. Véritable cheval de bataille de Biocoop et marque de fabrique, nous nous engageons contre les aliments ultra transformés. L’occasion de plonger au rayon goûter.

Des bombes de sucres, des calories vides et des couleurs qui sautent au visage. Les biscuits et céréales du goûter font partie des aliments les plus concernés par les marqueurs d’ultra transformation. Première cible visée : les enfants avides de changements, de produits amusants, et pour qui le goûter est sacré. On les comprend. Pour éviter les céréales extrudées, les sucres cachés, les dextroses et autre E quelque chose sans tomber dans le morose… mieux vaut être bien armé !

«Un enfant qui mangerait des céréales au petit déjeuner, de l’ultra transformé à la cantine et des plats préparés le soir, peut consommer jusqu’à 40 additifs dans la journée.»
Anthony Fardet, chargé de recherche en alimentation préventive et holistique à l’Inrae

Voici nos 4 conseils pour des goûters nutritifs et ultra…sympas !

Innover

Dur dur de résister à la tentation, surtout quand on a des enfants. Car l’agro-industrie est une championne pour séduire et faire de ses produits des « petits événements ». Parce qu’ils sont nouveaux, parce qu’ils ont un animal amusant sur le devant, parce qu’ils sont stars du petit écran, les goûters ramènent chaque jour de la nouveauté à
la maison. Qu’à cela ne tienne, rassure Emmanuelle Joye, chargée de Recherche
et Développement ingrédients et spécifications chez Biocoop* : « On peut aussi rapporter de la nouveauté et créer l’événement à la maison avec des produits bruts ! J’ai récemment redécouvert la purée de cacahuètes, qui est fabuleuse mélangée avec un peu de chocolat. Et avec ça je peux assurer que j’ai plus de succès qu’avec des biscuits petits déjeuner. » La vraie recette, donc pour cette spécialiste de l’alimentation bio, c’est la créativité, l’inventivité. Testez des aliments : Scarabée, regorge de trésors pour ça ; comme ses grinders à cacahuètes, amandes ou chocolat noisettes grillées à Jacques-Cartier et Saint-Grégoire pour des purées à tomber.

Cuisiner

« C’est dur de résister à l’ultra transformé tant qu’on ne sait pas ce qu’on donne à ses enfants. La première chose c’est qu’on se laisse séduire par le marketing on croit ce qu’il est écrit sur les emballages, mais à partir du moment où l’on sait qu’il n’y a qu’une seule partie de la vérité on se pose des questions ! », décrit Emmanuelle Joye. Remettre la cuisine au cœur du goûter, quand on a le temps bien-sûr, est le meilleur moyen de maîtriser la liste des ingrédients. Et pour gagner du temps, autant prévoir en grand et enchaîner les fournées histoire de prévoir un bon gros stock de sablés. Siga, la démarche scientifique engagée pour une alimentation de qualité, qui travaille aux côtés de Biocoop propose de superbes idées recettes sur son site internet : ça vous dirait de faire vos propres barres céréalières ou de tenter la crème dessert lentille corail-banane ?

Scannez et vous saurez !

Perdu dans la liste d’ingrédients, à la troisième boîte de gâteaux : vous lâchez l’affaire, et on comprend ! Pas facile de s’y retrouver parmi les longues listes d’éléments aux noms plus ou moins barbares qui composent les recettes de nos gâteaux préférés. D’autant que certains additifs peuvent ne pas être considérés comme risqués pour la santé. Pour avancer sereinement dans la jungle des boîtes, vous pouvez vous munir de l’application Siga, qui propose un scan produits. L’idée : évaluer scientifiquement des milliers de produits selon un algorithme qui permet d’analyser la composition des aliments, en fonction de leur transformation et du risque associé. Grâce aux notes et aux médailles attribuées par l’application qui se veut bienveillante, l’idée est plutôt de valoriser les belles démarches plutôt que de montrer du doigt celles qui ne font pas le job. Passer au rayon X le rayon goûter pour en apprendre plus sur les étiquettes : branché et instructif n’est ce-pas ?

Lâcher (un peu) le sucre

Un certain réflexe pavlovien invite à consommer du sucre à l’heure du goûter… Parce qu’il donne son petit coup de fouet et permet de tenir jusqu’au dîner, salé, le goûter est généralement associé aux douceurs. Mais gare ! Nous consommons, à l’heure actuelle trop de sucre. L’OMS recommande en effet 25 g à 50 g de sucre par jour, alors que la moyenne est plutôt autour de 100. Pour éviter le sentiment de punition, tournez-vous vers des aliments gourmands malgré tout : un avocat mixé avec un peu de lait végétal fera un smoothie incroyablement doux et crémeux. Amusez-vous avec les toppings : graines, petits fruits secs, végétaux… feront valser les plus simples des yaourts ou tartines de fromage frais !

Sources : * podcast Les produits ultra transformés nuisent-ils à ma santé?
Plus bio la vie : https://siga.care/blog/commentmanger-moins-sucre/


 

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